jeudi 30 septembre 2010

2ème partie: Piémont

Carte de notre passage en Piémont
























25 juillet : Bloabesee- Bergerie de Graffeboden (+ 1200 m - 1300 m) 7 h



Notre zone de  bivouac dos aux  oeufs...
La nuit fut froide, tout est givré au réveil. Impossible de réveiller certains, alors le départ est tardif : 10 h 30. Nous nous dirigeons vers le col d'Ollon, tout proche (2880 m)après un passage par une piste de ski caillouteuse.
Après le col, deux énormes refuges-hôtels dominent le paysage.

Dommage que ce paysage magnifique soit défiguré par ces pylônes de téléphériques et ce béton! :-(


Nous avons prévu d'emprunter un sentier figurant en pointillé sur notre carte italienne, nous nous y engageons avec un peu d'inquiétude ayant déjà expérimenté ce type de passages en Italie. En fait, le sentier 5e est très aérien mais les appuis au sol sont sûrs et nous arrivons en bas sans difficulté particulière.



Quand on est en bas, on se demande toujours par où passe le sentier...

Ce passage est un raccourci intéressant pour le TMR , il évite de descendre jusqu'à Alagna Valsesia à 1190 m et permet de découvrir la vallée sauvage "delle Pisse" dominée par la Piramidvincent (4215 m).


Nous continuons par le sentier 10 c qui ous amène au bas de cette vallée à l'Alp Bors (1830 m), joli hameau du Piémont (nous avons quitté le Val d'Aoste au col).

Alp Bors:

Nous sommes précédés par une colonie de vacances...










Nous descendons au refuge Pastore (CAI) , 1 575 m, lieu hyper fréquenté car très proche d'un accès voiture. Nous nous y renseignons pour la météo, y mangeons une glace et repartons vers le col de Turlo, par un très beau sentier en forêt puis un sentier panoramique dans les alpages...

En face la vallée delle Pisse

La montagne fumante vomit sa glace...


On monte finalement plus haut que prévu car il n'y a pas de terrain se prêtant au bivouac, tout est en pente abrupte ou pâturé par de nombreux troupeaux de vaches, moutons, chèvres gardés par des bergers habitant dans des maisonnettes en pierres sèches.
On s'arrête finalement à 18 h 45 dans la petite bergerie de Graffeboden à 2231 m. Jolie construction toute en dalles :


A droite: la niche du chien! Graffeboden, nom germanique,nous sommes en pleine zone "Walser"



 

 Autour des escaliers et dallages traversent une zone humide. Nous nous installons par terre sur le sol en ciment, laissant à Apolline l'honneur de dormir dans la banquette en planches du berger.

26 juillet : Graffeboden - Stafa (+ 500 m - 1500 m) 5 h

Réveil difficile dans la minuscule bergerie: Apolline ayant entendu des souris est descendue s'allonger par-terre avec nous, du coup on a manqué d'espace... Nous ne l'avons pas crue concernant les rongeurs et pourtant le lendemain, les dégâts sont là: le Toutanmesh paternel est entamé, ainsi qu'un roman qu'ils ont quasiment dévoré! Du coup Denis passe un bon moment à raccommoder son sac. Ces petits travaux d'entretien terminés, nous repartons vers le Col de Turlo (2738 m), par une voie militaire dallée. Les réalisateurs de cette étonnante voie romaine contemporaine ont même installé une table en pierre et un banc au col. Nous y rencontrons un groupe de randonneurs français qui effectuent le tour du Mont Rose. Ils nous posent pas mal de questions sur notre équipement et photographient nos sacs (espionnage industriel ;-) . Les 4 kg que l'on porte ce jour-là les bluffent, alors qu'eux ont 10 kg pour aller de refuge en refuge.














La descente est très longue par cette voie empierrée qui suit le cours d'un très beau torrent turquoise dans une vallée vierge de constructions.







Fontaine située dans une ancienne mine d'or



 Arrivés à Staffa ( commune de Macugnaga), Cathy manifeste le désir de s'arrêter au camping pour prendre une douche et faire la lessive. Nous faisons les courses à Borca puis Staffa (en stop). Ces deux localités sont de très charmants villages au charme désuet, très anciennes station de montagne au pied de l'immense face est du Mont Rose. On y trouve très peu de touristes et en dépit du cadre himalayen, pas de grande station de ski (seulement  38 km de pistes). On aime beaucoup cet endroit!


27 juillet Stafal-Bivouac d'Antigine ( + 2000 m - 350 m) 6 h

Départ à 9 h 15. Joséphine souffre beaucoup du genou gauche. Du coup, les filles montent au col du  Monte Moro (2870 m) en téléphérique pour épargner cette fatigue à Joséphine.

 Louis et Denis montent sans sac avec les bâtons, sans courir, mais à régime élevé ( les 1570 m en 1 h 47), jusqu'à la vierge dorée qui domine le col.Tout le monde pique-nique avec vue sur la face est du Mont Rose, grandiose! On distingue sur une des pointes le fameux refuge Regine Margeritha à 4554 m. Celui-ci domine à perte de vue l'Italie vers le sud.
De la Pointe Dufour, point culminant de la Suisse au creux de la vallée, il y a 2400 m de parois abruptes...

Le refuge  Margeritha


Face est du  Mont Rose depuis le Monte Moro:
Malheureusement, Joséphine est très handicapée et nous décidons de nous séparer pour 2 jours afin de lui permettre de se refaire une santé. Les filles redescendent donc en téléphérique et Louis et Denis continuent par la montagne vers la vallée d'Antronapiana ou aura lieu le rendez-vous.  Les filles prenant le bus le lendemain, par  la vallée d'Ossola et Villadossola .


Lac de Mattmark  (Suisse, Saas Fee)

Strahlhorn, Rimpfischhorn 4199 m



Après s'être séparés à la Madone delle neve (des neiges), nous (les gars) suivons des cairns en direction du col Mondelli, sur une variante en pointillé de la Grande Traversée des Alpes (italiennes). Hélas, les traces et cairns sont également en pointillés et on se retrouve à galérer pendant presque deux heures au-dessus d'un glacier moribond, sur des dalles polies agrémentées de blocs instables, éboulis croulants et plaques de glace: charmant!






 On abandonne sagement les hypothétiques pointillés italiens et redescendons par la moraine du glacier de Tälli jusqu'à 2470 m.






Là, nous retrouvons le TMR et bifurquons vers le vallon d'Offental, très belle vallée suspendue s'achevant en balcon devant les 4000 de Saas Fee et le grand lac de Mattmark.


Au fond, notre objectif, le col d'Antigine et la frontière italienne.

Mini-mare, maxi-gué
Le père, borné ;-)
A 2837 m, nous arrivons au col d'Antigine et découvrons le bivouac en tôle où nous avons décidé de nous arrêter pour la nuit.




  Très bien équipé à l'intérieur, avec 12 couchettes équipées de matelas, couvertures, oreillers. Des tables , tabourets nous permettent de cuisiner au chaud car les tôles ont dû bien chauffer dans la journée. Détail amusant: un grand piquet de métal est planté à deux mètres de l'abri, sans doute afin de servir de paratonnerre. Après une journée bien physique, on dévore notre purée-oignons-fromage (de vrais oignons blanchis dans l'huile d'olive) : mmmmmh: l'odeur et la musique des oignons qui roussissent dans la popote!
Par les  hublots de notre capsule nous admirons le coucher de soleil puis le spectacle de la lune au-dessus des crêtes qui zigzaguent jusqu'à l'infini: l'homme ne vit pas que d'Aligot ;-)
La vallée d'Antrona par laquelle on descendra le lendemain.



28 juillet 2010: Bivouac Antigine-Antronapiana (- 1900 m) 7 h

Nous partons du col par des éboulis, hors sentier avec des marques de temps à autre. Nous arrivons sur une conduite d'eau, recouverte de dalles de béton, reliée au captage d'un torrent.





Là, deux pancartes nous indiquent à gauche le lac de Cingino, à droite le lac de Campliccioli. Notre destination finale étant ce dernier, nous nous engageons donc à droite.


 En fait, nous nous retrouvons rapidement dans des éboulis couverts de rhodos, à chercher un sentier disparu. Après de nombreux aller-retours jusqu'à des barres rocheuses, nous décidons de nous diriger vers ce qui semble être d'anciens alpages couverts de buissons, avec les ruines de la  bergerie dAlpe di longe (2073 m). Qui dit bergerie dit forcément sentier d'accès...


Effectivement, nous découvrons des traces rouge et blanches presque effacées qui partent vers la forêt couvrant les pentes au-dessous. Nous suivons cet ancien sentier désaffecté, avec des fougères jusqu'au cou. On parvient à descendre jusqu' à l'Alpe di Sotto, restauré et cadenassé (sans doute une résidence de vacances). On retrouve la trace du sentier officiel de la GTA qui suivait l'autre versant. Ne pas se fier au balisage nous aurait économisé 2 h de galère!!



Parcours sportif?

Pause myrtilles...


De retour sur une voie toujours en usage, nous descendons cette vallée sauvage jusqu'au premier barrage (lac de Campliccioli) .Là nous devions théoriquement remonter vers le lac de Camposecco et y bivouaquer. Finalement on laisse tomber, un peu abattus par la chaleur et nos mésaventures, avec l'envie d'aller droit vers l'est sans fantaisies avec 1000 m positifs à la clé. On descend tranquillement vers Antronapiana en se payant le luxe de se perdre une nouvelle fois en voulant suivre cette satanée GTA fantôme au lieu de suivre tout bêtement la route.

Au village on retrouve les filles qui descendent du bus, on fait les courses et on remonte vers le camping qui se trouve au-dessus du village.
Vous ici? Quelle coïncidence!
Camping d'Antronapiana
Nous apprécions bien les moustiquaires, car de gros moustiques tigrés nous harcèlent...

Le soir, fondue au fromage et vin du pays sur le réchaud à alcool.

29 juillet: Pause à Antronapiana
Nous descendons en bus à Domodossola pour trouver une connexion internet afin que Louis puisse connaître les résultats de ses concours. Domodossola n'est pas la plus belle ville italienne que l'on ait visité, mais on y trouve des livres en Français à la gare, le Monde et de bonnes glaces à la crème. De retour à Antronapiana, village sympathique et sans prétentions touristiques affichées, nous dînons à la pizzéria "Le chalet": pizzas pas terribles mais dessert gargantuesque. En face de nous, deux tablées de handicapés mentaux et leurs éducateurs impressionnants de dévouement et de patience. Chapeau!


30 juillet: Antronapiana-lac de Cavalieri (+ 800 m - 600 m) 3h
On repart par le SFT-GTA vers le lac de Cavalieri, mais Joséphine souffre beaucoup du genou...Arrivés au lac, elle n'en peut plus et on doit donc abandonner l'idée de continuer ainsi: encore 900 m à grimper! Nous décidons donc de nous séparer en deux groupes Louis et Denis vont continuer à progresser vers l'est pendant que les filles vont retourner à la voiture en train et prendre une semaine de repos à la plage.
La mairie et ses drapeaux ...








Louis se dévoue pour porter le sac de Joséphine.
Lac de Cavalieri
Redescente en stop vers Antronapiana, puis stop avec un italien passionné de Polnareff, des Rolling Stones et de la Seconde Guerre Mondiale. Du coup le trajet nous semble très court et  on se quitte presque à regret. Sympa le stop! A Villadossola on tente à nouveau le stop mais sans succès. Du coup on prend le train vers Domodossola. Là, on se demande que faire. Trop tard pour rejoindre la voiture avant la nuit... On décide donc de passer la nuit au camping de Bognanco, petit village de montagne, seul camping du coin. Le trajet en bus nous amène dans une vallée escarpée et couverte de forêts. Le secteur rappelle l'Ariège . Il nous faut grimper de 200 m de dénivelée pour atteindre le camping après le terminus du bus, pas de voiture, Joséphine traîne de plus en plus la jambe. La propriétaire du camping propose aimablement de redescendre les filles en voiture le lendemain.
Villadossola



31 juillet: Bognanco-Alp Camoscella (+ 2200 m -1300 m)  8 h 45

Après nous être dit au revoir, nos chemins se séparent pour une semaine. Louis et moi (Denis) continuons la "mission" ... Nous prenons le sentier  Tour Simplon-Fletschhorn vers le col di Monscera. (2105m), au pas de course comme toujours lorsqu'on se retrouve seuls tous les deux, plus de temps de faire de la macro! La vallée de Bognanco, recouverte d'épaisses forêts nous rappelle l'Ariège, de même que les granges en pierre restaurées simplement.

Des scouts en plein travail
Chez Néron



Encore des scouts...
Passo del Monscera
Passé le col, la descente par la vallée suisse de Zwichbergtal (Entremont) est longue en km mais agréable. Certains sentiers envahis par la végétation semblent peu fréquentés.



Torrent de Grosses Wasser


La laine mérino c'est chaud!


Au terme de cette vallée, nous arrivons à Gondo (855 m), poste frontière suisse situé sur la voie du Simplon. On trouve dans ce village des restaurants et alimentations . Nous empruntons le sentier Stochalperweg qui suit la route très fréquentée du col du Simplon. Le sentier passe même sur un tunnel anti-avalanches!


Hommage aux contrebandiers à Gondo?

Gondo



Sur le pare-avalanche

Beaucoup de voies d'escalade dans cette vallée abrupte

Test de zoom sur la paroi de l'autre versant
A 1.5 km de Gondo, nous prenons un sentier qui gravit le flanc de la vallée, entre des barres rocheuses. (Nous avons repéré ce sentier sur internet à Domodossola, on a même photographié l'écran de l'ordinateur pour se repérer avec l'appareil photo, n'ayant pas de carte de la Suisse. L'objectif étant de revenir en Italie vers le Parc national de Veglia-Devero.)Il est 14 h, nous sommes plein sud et il fait très chaud malgré le vent léger. Ce sentier est très peu utilisé, simple pointillé anonyme sur la carte, la sente devenant même parfois indiscernable sur le terrain. Des câbles et des passerelles sécurisent malgré le début du parcours. Nous croisons deux casernes désaffectées, accessibles seulement à pied. 


Vers le col du Simplon

Après une pénible montée, nous parvenons avec soulagement sur les Alpages de Corwetsch (2024m), nous nous dirigeons vers la frontière italienne par des alpages en balcon, où de très belles maisonnettes de pierres abritent toujours des bergers.
Corwetch



Borne-frontière


Nous bivouaquons en Italie, à l'Alp Camoscella (2111 m)  auprès d'une bergerie inoccupée (résidence secondaire) . Dans la "cour" de celle-ci, nous trouvons un robinet bien pratique pour la cuisine et la lessive. Une tyroliennne relie l'endroit à la vallée.
Camoscella

Tyrolienne

Quelques larmes pour Louis chargé de l'éminçage des oignons qui réhausseront l'aligot-purée
Face à nous, les sommets enneigés et des montagnes dont les rides se creusent à mesure que le soleil se couche. Dommage que les filles ne soient pas là!

 1er août : Alp Camoscella-Lago di Dèvero (+ 1220 m -1420 m) 9 h (30 km)

Nous partons très tôt de l'Alp Camosciella, lever à 5 h 40 , départ à 7 h 10 . Nous passons un premier petit col (+ 100 m), puis basculons sur le Val Caraïsca. Descente jusqu'à l'Alp Vallè (1792 m ) puis raccourci (*Tratto esposito = sentier exposé)  jusqu'à la piste qui mène à l'Alpe Veglia (1770 m ). Les hameaux d'alpage croisés sont d'une très grande beauté et tout respire l'harmonie.
 *en fait pas méchant du tout, avec des chaînes pour se tenir là où l'herbe est glissante...


Le Balmelle


Un "chien assis" sur le toit...


Vallè
Les bergers viennent récupérer le cadavre d'une chèvre éventrée ...
Il récupère les étiquettes identifiant l'animal attachées aux oreilles.

Sentier aérien au pied du Pizzo Valgrande
 Vers 19 h un orage balaie la montagne, tournant autour du lac, impressionnant!  Le Monte Leone (3553 m) nous accueille en maître des lieux, veillant sur un plateau ou serpente un torrent au milieu de prairies pâturées par des vaches.
Monte Leone, Alp Veglia
De belles maisons regroupées en hameaux, l'Alpe Veglia nous rappelle les fonds de Cervières (Hautes Alpes). Nous nous enquiérons de la météo à la maison du Parc: pas de souci dans la journée, risques d'orages en soirée et pluies le lendemain :-(
Petite chapelle de l'Alp Veglia

Alp Veglia
 Nous nous dirigeons vers le Passo di Valtendra (2431 m) en suivant les traces rouges et blanches de la GTA.
Après le passo, nous redescendons de 100 m et remontons à la Scatta di Orogna (2461 m)...
Vers le Pizzo Moro

Monte Leone

Passo di Valtendra


Vers la Scatta d'Orogna

Descente vers Valle Dèvero

De là, on descend vers l'Alp Dèvero, principal village du Parc, beaucoup plus fréquenté que l'Alp Veglia. Là on achète quelques provisions dans un magasin de souvenirs (l'épicerie est fermée), évitons le camping et partons bivouaquer à côté du las di Dèvero , un peu à l'écart du chemin car le bivouac est interdit...(Mea Culpa!) mais nous sommes tout de même hors limites du Parc.

Alp Dèvero


Lago di Dèvero

2 août: Lago di Dèvero- Fondovalle (+ 1000 m - 1500 m) 6 h

Lever prévu à 5 h à cause de l'orage annoncé dans l'après-midi...hélas, à 5 h éclairs et tonnerre sont déjà là, comme toute la nuit d'ailleurs! Donc on se rendort, puis nous réveillons à 8 h. Il pleut, mais il n'y a plus d'orage. Discussion difficile entre le père et le fils: Louis veut redescendre et faire du stop, Denis veut tenter le coup... On repart finalement dans la brume par un itinéraire moins élevé que prévu: nous passerons par le col de Muretto (2347 m ) au lieu de la Scatta Minoia au nord (2599 m) où le temps semble bouché. L'objectif est d'arriver dans le Tessin suisse.
Repliage de l'abri humide

Faux tas de bois...


Nous arrivons dans un premier temps à la Boccheta di Scarpia (2248 m) puis descendons à l'Alp Polala et de là nous dirigeons vers le col de Muretto, un peu stressés par le risque d'orage... (bien que Denis répète inlassablement que le ciel s'est déjà "purgé" dans la nuit).

Alp Polala



Moins de risques d'être foudroyées avec les oreilles basses!

Passo del Muretto = col du muret => facile l'italien!


Finalement pas d'éclairs, juste une brume tenace qui enveloppe les beaux villages walsers que nous croisons.






C'est là que vit le berger.



Alpe Salècchio, village Walser






Un habitant curieux ...





Rivasco



Descente vers le fond de la vallée (Fondovalle) par des hêtraies mystérieuses ...







Un groupe de pénitents

Nous arrivons à  Fondovalle (bien nommée: 1219 m), par un chemin de croix, puis la route qui remonte le Val Formazza vers le Nord .Nous nous installons dans le camping caravaneige au bord du torrent derrière deux "caracabanes"; camping gratuit puisque le gardien ne daigne se déplacer que si on l'appelle au téléphone: pas de chance on n'a plus d'unités!!


(à suivre...)








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